L'Église Saint-George, Vernet-Les-Bains
L'année 2011 à Vernet-Les-Bains était l'année Kipling, célébrant le célèbre écrivain et poète qui a séjourné à Vernet lorsque son épouse est venue prendre les eaux il y a 100 ans. En tout, ils sont venus trois fois à Vernet suivants les conseils d'un spécialiste genevois.
À l'époque, Vernet était bien connu sous le nom du "Paradis des Pyrénées" et les trois décennies qui ont précédé la Première Guerre mondiale ont été appelées la "Belle Époque". C'était une période de croissance économique et d'internationalisme. C'est à cette époque que s'épanouissait une communauté cosmopolite, intellectuelle et sophistiquée, dont Kipling est l'une des figures de proue. Beaucoup d'autres personnes sont également venues de Grande-Bretagne. Ils achetaient des maisons dans la région ou séjournaient dans les hôtels de luxe qui bordaient les rives du Cady.
Au fil du temps, ils ont pensé qu'il serait bon de construire une église anglicane et ils se sont regroupés pour réunir les fonds nécessaires. La construction a commencé en 1912, la première pierre posée par le Field Marshal Earl Roberts VC. L'église a été consacrée en 1913. L'église est un bel édifice de style roman. À l'époque, elle était fréquentée par de nombreuses personnes, tant britanniques que françaises, dont la plus jeune fille de la reine Victoria, la princesse Beatrice.
L'église Saint Georges a prospéré jusqu'au début de la Seconde Guerre mondiale. Même si peu de gens sont venus en France après la Grande Guerre, l'église s’est bien tenue. Après la Seconde Guerre mondiale, il a fallu attendre longtemps avant que l'église ne rouvre ses portes. La congrégation a diminué jusqu'aux années 60, lorsque l'église a été louée aux catholiques romains pendant quelques années. À la fin des années 60, l'église a été fermée en raison des réparations nécessaires. Le bâtiment est tombé en désuétude.
Dans les années quatre-vingt-dix, un prêtre maronite defrocké a squatté le bâtiment et s'en est emparé pour son propre usage, entreposant des meubles et peignant les fenêtres unies avec des dessins macabres. Le bâtiment a finalement attiré l'attention de certains Britanniques de la région qui souhaitaient le voir restauré en tant que lieu de culte anglican.
En 1997, on a demandé à un prêtre retraité, David Evans, de l'autre côté des Pyrénées, à Pau, de venir essayer de rouvrir l'église. Grâce à ses vaillants efforts et avec le soutien de la communauté locale, on a finalement vidé l’église, mais le bâtiment ne pouvait pas être utilisé car on l’avait fermée par arrêté préfectorale. Une autorisation spéciale était nécessaire, ainsi que de nombreux travaux de modernisation, qui était au-delà des moyens de la petite congrégation. David a négocié avec le maire du village pour que le bâtiment soit donné à la commune, à condition qu’elle la rénove et l'utilise comme centre culturel, tout en permettant aux membres de l'église d'utiliser le bâtiment le dimanche et un jour par semaine. L'église reste la propriété de la commune et est régulièrement utilisée pour des offices, des concerts et d'autres événements.
Non seulement l'année 2011 a été l'année de Kipling, mais elle a également été une année de changement pour notre église. David Evans a pris sa retraite et un nouveau pasteur a été nommé, un autre David, David Phillips, un ressortissant du conté de Yorkshire qui avait une maison à Olette et qui venait dans la région avec sa femme Lesley pour passer leurs vacances pendant les dix années précédentes. Ils ont finalement pu prendre leur retraite en Angleterre avec leur chien labrador Bella.
Samedi le 9 juillet 2011, le nouveau pasteur (connu sous le nom d’aumônier en Europe) a été intronisé et David Evans a pris sa retraite. L’office a eu lieu à Saint Georges avec une autorisation spécifique. L'évêque suffragant d'Europe a guidé l’office, en présence du clergé local. Un nouveau vitrail, offert par un membre de l'église en mémoire de ses parents décédés, représentant Saint Georges et le dragon a également été consacré lors de ce service. Voir ailleurs pour un récit plus complet.
Si vous souhaitez assister à l’office hebdomadaire de Saint Georges, vous serez tous et toutes les bienvenu(e)s. N'hésitez pas à nous contacter pour plus d'informations si vous souhaitez savoir quoi que ce soit.
L'année 2011 à Vernet-Les-Bains était l'année Kipling, célébrant le célèbre écrivain et poète qui a séjourné à Vernet lorsque son épouse est venue prendre les eaux il y a 100 ans. En tout, ils sont venus trois fois à Vernet suivants les conseils d'un spécialiste genevois.
À l'époque, Vernet était bien connu sous le nom du "Paradis des Pyrénées" et les trois décennies qui ont précédé la Première Guerre mondiale ont été appelées la "Belle Époque". C'était une période de croissance économique et d'internationalisme. C'est à cette époque que s'épanouissait une communauté cosmopolite, intellectuelle et sophistiquée, dont Kipling est l'une des figures de proue. Beaucoup d'autres personnes sont également venues de Grande-Bretagne. Ils achetaient des maisons dans la région ou séjournaient dans les hôtels de luxe qui bordaient les rives du Cady.
Au fil du temps, ils ont pensé qu'il serait bon de construire une église anglicane et ils se sont regroupés pour réunir les fonds nécessaires. La construction a commencé en 1912, la première pierre posée par le Field Marshal Earl Roberts VC. L'église a été consacrée en 1913. L'église est un bel édifice de style roman. À l'époque, elle était fréquentée par de nombreuses personnes, tant britanniques que françaises, dont la plus jeune fille de la reine Victoria, la princesse Beatrice.
L'église Saint Georges a prospéré jusqu'au début de la Seconde Guerre mondiale. Même si peu de gens sont venus en France après la Grande Guerre, l'église s’est bien tenue. Après la Seconde Guerre mondiale, il a fallu attendre longtemps avant que l'église ne rouvre ses portes. La congrégation a diminué jusqu'aux années 60, lorsque l'église a été louée aux catholiques romains pendant quelques années. À la fin des années 60, l'église a été fermée en raison des réparations nécessaires. Le bâtiment est tombé en désuétude.
Dans les années quatre-vingt-dix, un prêtre maronite defrocké a squatté le bâtiment et s'en est emparé pour son propre usage, entreposant des meubles et peignant les fenêtres unies avec des dessins macabres. Le bâtiment a finalement attiré l'attention de certains Britanniques de la région qui souhaitaient le voir restauré en tant que lieu de culte anglican.
En 1997, on a demandé à un prêtre retraité, David Evans, de l'autre côté des Pyrénées, à Pau, de venir essayer de rouvrir l'église. Grâce à ses vaillants efforts et avec le soutien de la communauté locale, on a finalement vidé l’église, mais le bâtiment ne pouvait pas être utilisé car on l’avait fermée par arrêté préfectorale. Une autorisation spéciale était nécessaire, ainsi que de nombreux travaux de modernisation, qui était au-delà des moyens de la petite congrégation. David a négocié avec le maire du village pour que le bâtiment soit donné à la commune, à condition qu’elle la rénove et l'utilise comme centre culturel, tout en permettant aux membres de l'église d'utiliser le bâtiment le dimanche et un jour par semaine. L'église reste la propriété de la commune et est régulièrement utilisée pour des offices, des concerts et d'autres événements.
Non seulement l'année 2011 a été l'année de Kipling, mais elle a également été une année de changement pour notre église. David Evans a pris sa retraite et un nouveau pasteur a été nommé, un autre David, David Phillips, un ressortissant du conté de Yorkshire qui avait une maison à Olette et qui venait dans la région avec sa femme Lesley pour passer leurs vacances pendant les dix années précédentes. Ils ont finalement pu prendre leur retraite en Angleterre avec leur chien labrador Bella.
Samedi le 9 juillet 2011, le nouveau pasteur (connu sous le nom d’aumônier en Europe) a été intronisé et David Evans a pris sa retraite. L’office a eu lieu à Saint Georges avec une autorisation spécifique. L'évêque suffragant d'Europe a guidé l’office, en présence du clergé local. Un nouveau vitrail, offert par un membre de l'église en mémoire de ses parents décédés, représentant Saint Georges et le dragon a également été consacré lors de ce service. Voir ailleurs pour un récit plus complet.
Si vous souhaitez assister à l’office hebdomadaire de Saint Georges, vous serez tous et toutes les bienvenu(e)s. N'hésitez pas à nous contacter pour plus d'informations si vous souhaitez savoir quoi que ce soit.